Mission médicalisée en Casamance 4

 

Vers 14 H, tout le monde embarque sur la pirogue et nous voici partis pour Diogué.

Contrôle des militaires qui surveillent attentivement les allées et venues en raison des problèmes crées par les indépendantistes.

L’arrivée, après 2 H de promenade dans les bolongs est merveilleuse, nous débarquons sur une rive de la Casamance où il y a un terre-plein avec quelques arbres. Chacun peut récupérer son sac et sa tente. Nous nous éloignons un peu les trois Orangeois et Michel  pour nous regrouper sous un bosquet de verdure où chacun dresse la tente qui est garnie d’un vrai matelas de mousse. Nous avons chacun notre gîte.

Le campement est dressé, en attendant le soir où on peut se livrer à une baignade dans les eaux chaudes de la Casamance, bien agréable, pas de crocodile en vue, même si les anciens disent qu’un énorme poisson  hante les lieux et s’attaque aux baigneurs imprudents… puis on se dirige vers le village de Diogué, distant de 20 minutes à travers rizières desséchées et informes. La chaleur est bien tolérable.

 

Diogué est un village rudimentaire composé d’un quartier musulman autour d’une petite mosquée et plus près de l’océan d’un quartier animiste où réside le chef du village. Nous voulons acheter des nattes à placer devant la tente, mais hélas le seul commerce est bien pauvre et n’en possède pas. Après avoir déambulé un quart d’heure dans la seule rue ensablée et avoir parcouru, près de la longue plage où mouillent les pirogues de pêcheurs, les étals de poissons mis à sécher , on retourne au campement pour le dîner : une omelette, une salade de tomates et une « vache qui rit ».
Mais avant le repas, on entame l’apéritif  avec nos achats du free-tax : pastis et bayleys, rien de tel pour souder une équipe.

A 21 H, rapide toilette de chat et voilà chacun sous sa tente.

La nuit au bord d’un fleuve est fraîche. Je dois, pour réussir à m’endormir, endosser une polaire que j’avais eu la précaution de prendre.

Présentation de notre ONG en date du 23 décembre sur ce blog.

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