Le gouvernement malien a confirmé, jeudi au soir, le retour vendredi 27 juillet, à Bamako, du président intérimaire Dioncounda Traoré, qui était en convalescence à Paris depuis le 23 mai après une violente agression commise dans son bureau par des manifestants hostiles à son maintien au pouvoir.
Les pays voisins du Mali, dont le nord est occupé depuis fin mars par des groupes islamistes liés à Al-Qaida au Maghreb islmique (AQMI), ont récemment sommé les autorités intérimaires maliennes de constituer un « gouvernement d’union nationale » d’ici au 31 juillet, sous peine de sanctions.
ENVOI D’UNE FORCE AFRICAINE?
Ils ont aussi « exhorté » le président Traoré à demander « sans délai » à la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’ONU l’envoi d’une force africaine au Mali. Des chefs militaires de la Cédéao ont affirmé jeudi à Abidjan ne plus attendre qu’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU pour déployer au Mali quelque 3 000 hommes. Le Conseil de sécurité s’est abstenu jusque-là de donner un mandat à une éventuelle force ouest-africaine au Mali, attendant plus de précisions sur ses contours et sa mission.
Présentation de notre association ANIMA en date du 23 décembre sur ce blog.