Dernier chapitre de l’entretien de Jean-Abraham avec Philippe
LE « BONBOLON » :
Cabaussé au village de Som (il mesure près de deux mètres de long et environ un mètre de diamètre).
C’est un instrument de très grande taille, entièrement en bois, creusé à partir de la fente supérieure, sans peau, fermé et comportant une poignée à chaque extrémité pour le portage. Sa réalisation reste mystérieuse et secrète.
Il est d’une sonorité très grave, se joue à mains nues ou avec un morceau de bois (palmier rônier) et porte très loin, accompagnant la danse.
Certains permettent aux villages de communiquer entre eux; seuls des initiés peuvent les frapper.
Le « N’bélaye » annonce et accompagne les combats de lutte sénégalaise alors que le « Cabaussé » annonce les décès: le village désigne la personne qui sera seule habilitée à utiliser à cet effet l’instrument.
« Tout le secret est dans l’apprentissage de la frappe de ces instruments »
Entretien de Jean Abraham, recueilli par Philippe Ador
Présentation de notre association ANIMA à la date du 28 février sur ce blog.