Mission en Casamance – octobre 2008 – Chapitre N° 3

Michel a accepté depuis Dakar de prendre en mains la comptabilité du groupe, et en particulier celle de  la caisse de bord, et s’occupe du change réalisé chez les commerçants. Les francs CFA sont l’équivalent de nos anciens francs et nous parvenons à obtenir la plupart du temps 650 CFA pour un euro, parfois un peu plus…

 

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Commande de notre épicerie est d’ailleurs faite chez Sam ainsi que celle des légumes au petit marché couvert juste en face. Je n’ai que deux pas à faire pour trouver le magasin de Marie ouvert depuis le mois de mars « Massoumé » où elle propose de l’artisanat local de belle qualité. Invitation pour le repas du soir à son domicile où nous retrouverons  Mireille et moi, Valo la jeune fille de la maison qui poursuit ses études secondaires avec le CNED, par correspondance donc, mais avec le soutien de l’école française locale.  Casimir jeune apiculteur, installé près de Bandial, est invité lui aussi. Jacky sort de sa douche et nous parle de ses programmes de construction d’usines électriques (turbines diesel) à Madagascar où il vient d’en terminer une et maintenant de son projet au Maroc, en fait  juste au nord de la Mauritanie au Sahara occidental où il devrait partir incessamment toujours pour la surveillance des travaux. Pendant ce temps le reste de l’équipe prend son repas à l’hôtel « Perroquet » et ira se coucher de bonne heure!

Après le dîner c’est Olivier, en charge localement du PAM (Programme alimentaire mondial), qui vient passer quelques moments avec nous et confirme nos conclusions quant à l’apparition de dénutrition chez les enfants de Casamance ainsi que l’intérêt des « Plumpy nuts », les « RUTF » ou pour parler français « les aliments thérapeutiques » dont nous reparlerons. Nous espérons en fin de mission pouvoir  en faire attribuer aux enfants que nous aurons ainsi dépistés.

Le lendemain matin  nous prenons Alain et moi un taxi pour l’hôpital régional où nous pourrons être reçus rapidement et fort chaleureusement  par le directeur, dentiste militaire. L’ORL n’est pas disponible en salle d’opérations;  nous allons saluer le médecin ophtalmologiste ainsi que Sonko, l’infirmier major du service, formé à Oussouye voici un bail par notre ami Robert.

Un taxi nous dépose à l’Inspection académique où nous pouvons être reçus par le nouvel Inspecteur. Nous avions rencontré ,voici deux ans, son prédécesseur qui s’était fort intéressé tout comme lui à nos visites de médecine scolaire. Nous pourrons donc poursuivre cette activité qui nous tient à coeur.

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