Chapitre 25: mission médicalisée en Casamance en Janvier 2007

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Les 24 chapitres antérieurs se trouvent sous celui-ci en ordre inverse

Lundi 29 Janvier

Pour éviter la digue et ses pièges, nous profitons de bon matin de la marée haute pour traverser en annexe toute la baie qui assèche à marée basse au delà du baobab jusqu’aux premières cases.

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Au delà du baobab la baie assèche à marée basse

Il nous faudra quand même débarrasser nos semelles de cette boue gluante et visqueuse qui règne partout à Bandial au bord de l’eau. Inutile de préciser que garder des pieds présentables est une oeuvre difficile, sans cesse renouvelée…

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Corine corrige une presbytie

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Caroline

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Bernardin surnommé « Din »

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Une des deux Valérie, infirmières

Lors de la pause-repas de 13 heures 30 Pierre-Marie qui tient lieu d’ASC me demande de rendre visite à une patiente dans l’incapacité de faire le moindre pas. Il m’accompagne au chevet de cette femme atteinte de coliques abdominales et de diarrhée profuse…certains chez nous s’empresseraient de diagnostiquer une simple « gastro »! mais rien n’est aussi simple en terre Africaine!…Pénétrer ainsi au coeur de la case sombre est toujours émouvant et mystérieux.

La consultation terminée à la lueur d’une lampe torche je précise au mari par le truchement de mon interprète qu’il pourra venir dans vingt minutes chercher les médicaments à notre pharmacie tout en réglant à la case de santé le prix de la consultation pour obtenir le ticket; j’écrirai mes prescriptions surle bon de consultation sur lequel nous consignons également les conclusions médicales. Il faut trouver la clef du local fermé pendant le repas de l’équipe avant de pouvoir enfin rédiger mon ordonnance et préparer les remèdes en attendant le retour d’Irène et d’Emma. Cette dernière expliquera au mari comment faire avec ces  » pilules »…Je me retourne pour découvrir avec stupéfaction la malade à la porte! Le mari qui la soutient tant bien que mal m’assure que « suivant mes instructions » elle vient chercher ses remèdes… »Bonne » traduction de l’interprète assurément qui ne se démonte pas et ne se remet pas du tout en cause lorsque je lui fais remarquer l’absurdité de la chose! Heureusement que leur habitation n’était pas si éloignée de l’école où nous oeuvrons!

Après l’intensive journée de travail et après le repas préparé par Maurice et Martine la maison d’Aîda, toute en banco qui nous tient lieu de QG est envahie par la foule de tous ceux qui accourrent dès que le claquement sec et percutant des bouts de bois de Rognier annonce le début des danses. Un petit vent frais et sec (l’Harmattan) souffle et la fête se réfigie et se resserre sous le porche d’entrée.

Je reste dehors sur un banc à écouter et à regarder attendant le retour au voilier pour pouvoir enfin m’allonger, « un peu un peu » fatigué. Je suis impressionné par les formidables claquements de mains de Aïda qui parvient à faire plus de bruits que ses amies avec leurs bouts de bois et je me dis qu’elle ferait certainement le bonheur de toutes les « claques » du monde tant ses applaudissements sont nourris et efficaces. Roberto Alagna apprécierait une si fervente « applaudisseuse. »

Comments

  1. Bonjour
    Puis-je me permettre de vous poser une question?
    J’essaie de me rendre sur le forum.
    Je clique, puis m’inscris, mais toujours impossible de m’y rendre.
    Si vous vous y êtes rendus avez-vous eu des difficultés?
    Merci de me répondre
    Cordialement
    pikasso02

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