Chapitre 17: mission médicalisée en Casamance en Janvier 2007

Les seize chapitres antérieurs se trouven,t sous cet article en ordre inversé!

 

 

Consultation toute la journée du vendredi 19/01 dans cette case en complète rénovation ; des latrines sont en construction, l’électricité solaire a été installée mais uniquement pour l’éclairage 12 Volts sans prévoir la moindre prise en 220 Volts qui aurait permis à nos dentistes de brancher leur « roulette »…

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L’école, dévastée par un coup de vent est en cours de reconstruction ; « Planète Ecoles » a érigé une bibliothèque… Malheureusement pour ce village l’agent de santé est parti, découragé de ne pouvoir obtenir depuis plusieurs années un statut stable et des garanties de rémunération. Nous essaierons de faciliter la formation du prochain agent de santé en collaboration avec l’Infirmier Chef de Poste de Niomoune dont il dépend.

Il faut tout ranger avant cinq heures pour pouvoir partir (marée oblige) et bien sûr comme chaque fois c’est au dernier moment que tout se bouscule avec afflux d’urgences, et en particulier grand enfant qui pleure de douleur sous l’attaque de paludisme et ses 40° de fièvre tandis que parents et enseignants tiennent absolument (à juste titre bien entendu…) à faire examiner certains enfants à problèmes que Béatrice n’a pas eu le temps de consulter.

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On parvient à les voir tous, à plier bagages à se réunir avec les notables et à regagner la pirogue qui à notre grande surprise n’est pas chargée ; un vieux dort sur nos mousses et semble furieux que je le réveille : « la sieste est terminée ». Pourquoi Blake n’a t-il pas assuré le chargement ! Nous n’allons pas épiloguer, les pieds sur l’estran vaseux et nous mettons tous à l’ouvrage.

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La pirogue regagne Niomoune par
la Casamance sans pouvoir emprunter le petit bolong qui passe sous un pont de bois en un paysage ravissant ; à l’aller déjà l’embarcation est passée « juste juste », à marée presque haute, frottant de son armature les branches assemblées lors de la récente réparation imposée par l’effondrement. Humains, ovins, bovins et peut-être quelques rares singes traversent d’ordinaire ce pont que l’on aborde par le bolong après être passé sous un majestueux baobab dominant la rive de son énorme tronc et des branches qui pointent vers le ciel. Certains Africains le dénomment « l’arbre du Diable » avec ses branches comme des racines, comme s’il poussait à l’envers, son bois qui ne brûle pas et ne peut servir à rien si ce n’est à former des cordages par son écorce qu’on lui retire ; ses feuilles sont utilisées en cuisine pour une sauce, le tau, agrémentant le riz ou le mil.

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Ces géants imposants restent mythiques pour nous Européens. « Le Petit Prince » de St Ex conseille pourtant aux enfants de s’en méfier et de ne pas les laisser prospérer afin de ne pas voir leur planète complètement envahie… Fragiles ils peuvent tomber brutalement, tout creux qu’ils sont, et se révèlent d’excellents abris pour les animaux et en particulier dans la savane du Serengeti en Tanzanie pour les fauves.Nous sommes parvenus à en « élever »un à la maison! Bien sûr son avenir en pot n’est pas vraiment assuré…

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Juste avant d’arriver nous tombons sur la pirogue de Pierrot et Annie, hôtes d’Alouga » qui passent leurs longues vacances à pêcher ; juste devant nous Pierrot capture un grand capitaine, délicieux poisson qui nous sera servi le lendemain grillé et en boulettes ! L’appareil photo a pu immortaliser la pêche sensationnelle !…

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