Chapitre 20: mission médicalisée en Casamance en Janvier 2007

 

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Les 19 chapitres antérieurs se trouvent en ordre inverse sous celui-ci

 

Mardi 23/01

Seconde journée de travail : cette fois encore alors que nous sommes en place à 8 heures 30 il faut attendre presque une heure (distribution des tickets, nettoyage et balayage de la case) pour commencer le travail.

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Les brulures des enfants sont fréquentes

 

 

Et tout comme la veille la reprise après l’heure de pause du déjeuner sera bien laborieuse : nous avons perdu l’équivalent d’une matinée de travail, ce qui se fera lourdement sentir puisque nous repartirons sans avoir pu voir la totalité des patients qui désiraient nous consulter en travaillant pourtant jusqu’à ce que le manque d’éclairage nous interdise de continuer et en assurant une visite au domicile pour aller consulter un vieil homme mal en point ; il présente probablement une récidive de tuberculose pulmonaire et il nous faut donc proposer une évacuation sur Ziguinchor pour assurer le diagnostic et éviter la dissémination des bacilles de Koch et la contagion des enfants et autres adultes vivant autour de lui. Il serait plus humain de ne pas l’agresser et de le laisser mourir tranquillement chez lui entouré des siens devant un pronostic si sombre à moyen terme mais on ne peut pas non plus le laisser ensemencer son entourage de BK…

Mercredi 24/01

Nous lèverons l’ancre après la réunion de synthèse avec le nouveau comité de santé très désireux de bien faire ; ce sont des jeunes – ce qui est remarquable – et nous leur promettons de les aider à obtenir une formation à leurs fonctions. On nous aura entre-temps instamment demandé de rester encore mais nous avons un planning à tenir vis-à-vis des habitants de la Pointe St Georges et devons partir en répétant que l’an prochain nous ferons tout pour rester plus longtemps ; de nombreux pêcheurs étrangers travaillent à Diogué, s’y sont installés avec leur famille dont beaucoup de Ghanéens très soudés entre eux qui ont même crée une école élémentaire pour leurs enfants.

 

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Béatrice ne sera évidemment pas parvenue en si peu de temps à voir la totalité des si nombreux enfants de l’école de Diogué mais les maîtres ont envoyé tous les enfants malades ou souvent absents de même que l’instituteur ghanéen. Pourquoi n’avoir programmé que deux jours à Diogué pourrait-on légitimement se demander ?

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A chacun de nos précédents passages nous n’avions consulté le troisième jour que fort peu de consultants d’où cette décision de ne rester que deux jours entiers. De plus comme toujours la marée impose ses contraintes horaires qui ne nous ont pas permis de « bosser » la matinée et de partir dans l’après-midi.

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