Prise en charge de l’insuffisance rénale au Sénégal: la transplantation rénale

Le site « Afrique en ligne » nous fait part de cette information sur l’avenir de la transplantation rénale au Sénégal.

Voici quelques jours nous vous  informions des difficultés quant à la dialyse rénale tout en évoquant la possibilité pour nombre de patients de recourir à la dialyse péritonéale bien plus facile et moins coûteuse.

 

 

http://www.afriquejet.com/transplantation-renale-etat-de-la-situation-au-senegal-2012061340273.html

 

Pr. Alain Khassimou Ndoye: « La transplantation rénale bientôt une réalité au Sénégal » – Sous peu, la transplantation rénale va être une réalité au Sénégal. Cette assurance a été donnée, hier, par le Pr. Alain Khassimou Ndoye, chef de département de Chirurgie à la Faculté de Médecine. C’était lors d’un point de presse, en prélude des Journées de chirurgie, du 13 au 15 juin, à l’Université de Dakar. Le Pr. Ndoye est formel : la transplantation rénale à partir de donneurs vivants est techniquement possible au Sénégal. « Sous peu, il y aura des avancées concernant la transplantation rénale car la demande est pressante et les insuffisants rénaux sont de plus en plus nombreux. Les universitaires sont en train d’y travailler et il y a une réelle volonté de l’Etat pour le développement de cette technique », a soutenu le Pr. Ndoye.

Pour lui, cette opération chirurgicale est une alternative à la dialyse qui coûte très chère et constitue un moyen efficace pour soulager les victimes d’insuffisance rénale. « La dialyse coûte très chère et le malade en dépend à vie, alors que la transplantation rénale est une solution et peut permettre à notre pays de faire des économies », a-t-il expliqué.

D’ailleurs, cette question de la transplantation ou plus généralement de la greffe va occuper une bonne place dans les échanges lors des journées de chirurgie qui se tiendront du 13 au 15 juin et dont les thèmes sont : « La chirurgie mini invasive » et « La chirurgie et infection parasitaire ».

« Depuis 26 ans, cette réunion annuelle existe et permet aux chirurgiens du Sénégal de rendre les résultats des travaux de leurs recherches, lesquelles sont très importantes pour la renommée de l’Université Cheikh Anta Diop et pour la promotion des enseignants », a fait savoir le Pr. Ndoye.
Cette année, ces journées qui verront la participation des pays de la sous-région, comme le Mali, la Guinée, la Côte d’Ivoire, sont placées sous la présidence d’honneur du Pr. Adrien Diop, l’un des premiers maîetres en chirurgie en Afrique et « grâce à qui la chirurgie a gagné en réputation dans le continent et dans le monde ». Un hommage lui sera rendu.

68 communications

Selon le président du comité d’organisation, Mamadou Lamine Cissé, au cours de ces journées, il y aura 68 communications orales et 34 écrites sous forme de posters, en plus de 3 conférences et d’une table-ronde sur les greffes au Sénégal sous son aspect juridique avec la problématique des dons d’organes.

Ces journées de chirurgie vont intéresser toutes les spécialités. Expliquant ce que c’est que la chirurgie mini invasive, l’un des deux thèmes de ces journées, le Pr. Cissé a indiqué qu’il s’agit d’un traitement chirurgical à l’aide d’une vidéo assistance. « Cette spécialité s’est développée d’abord en gynécologie obstétrique, en orthopédie, en chirurgie digestive.

L’avantage de la chirurgie mini invasive, c’est qu’elle est moins délabrante que les grosses ouvertures. Bien que le matériel soit cher, son intérêt est qu’elle raccourcit la durée d’hospitalisation, c’est-à-dire qu’on n’arrive à traiter le même problème avec les mêmes moyens mais avec une guérison plus rapide », a-t-il expliqué.

Par Elh. Ibrahima Thiam

Le Soleil/12/06/2012

J’extrais le commentaire rédigé par notre ami Pierre-Yves, responsable justement de la Dialyse péritonéale en Bretagne:

Bonjour,
nous sommes interpellés par l’article sur l’insuffisance rénale et la dialyse au Senegal. 14 000 insuffisants rénaux qui vont mourir, c’est difficilement imaginable. Mais cet article ne parle que de l’hémodialyse, traitement qui est cher, avec machines coûteuses et séances dans un centre équipé et du personnel spécialisé. La dialyse péritonéale est une méthode qui coûte beaucoup moins cher, et qui se fait au domicile sans machine.
La solution pourrait passer par une production locale de liquide de dialyse, car même pour cette dernière méthode s’il faut importer le liquide, ça devient cher. Pourtant, ce n’est que de l’eau stérile avec quelques électrolytes.
Le Pr Abdou Niang du CHU de Dakar, est un spécialiste mondialement reconnu pour cette méthode de dialyse. Peut-être pourriez-vous l’aider à développer cette méthode, qui serait très bien adaptée dans les pays où les ressources financières pour la santé ne sont pas suffisantes ?

Rédigé par : Pierre-Yves Durand | le 05 juin 2012 à 23:44

Présentation de notre association ANIMA à la date du 23 décembre sur ce blog. Notre Assemblée Générale se tiendra à Nyons le samedi 23 juin à 15h au Centre Saint-Vincent.

 

 

Comments

  1. bonjour,

    je réagis par rapport à la transplantation rénale. Quant est-il de la transplantation hépathique? tout aussi demandée certainement, puisque parmi les maladies « courantes » en Afrique, se trouvent les maladies du foie : cancer, cirrhose, contre lesquelles on ne peut rien encore…

    y a t’il des pistes de travail à l’heure actuelle sur cela? je me sens d’autant plus concernée, car mon fils de 18 ans est atteint d’une cirrhose. Nous le savons depuis 1 an seulement et la maladie a progressé extremement vite…. la seule chose qui peut le sauver c’est la transplantation, qui ne se fait pas ici (au Sénégal).

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