Cela fait à peine un mois que nous sommes rentrés de la mission de janvier-février.
Le jeudi 5 mars, départ pour une nouvelle mission médicalisée d’un mois…Certains sont déjà sur place en Casamance comme Emeline, infirmière, qui après la mission de janvier est restée sur place à Nioumoune; comme Anne et Michel, dentistes, arrivés de Strasbourg peu de jours auparavant et comme Catherine, infirmière, elle aussi au Sénégal depuis quelques jours…A Marseille nous embarquons en fin de matinée à quatre pour Madrid: Gérard, ophtalmologiste et Françoise, son épouse venue pour assurer l’intendance que je retrouve tous deux avec Mireille, généraliste tout comme moi. Iberia nous emporte vers le grand aéroport espagnol où nous gagnons la salle d’embarquement pour les destinations hors d’Europe après un long trajet fort bien balisé et très commode. Je me remémore notre dernier passage à Madrid où je me suis fait dérober mon sac à dos au retour d’une mission en prenant un pot à la cafétéria…Exit l’ordinateur, l’appareil photo, les rapports déjà établis sans compter nombre d’affaires personnelles: technique du « dos à dos », très éprouvée, qui consiste à s’asseoir à une table derrière vous et à tirer délicatement le sac ou la valise pour se lever, faire quelques pas et remettre subrepticement le butin à un comparse qui se sauve au loin tandis que le voleur revient s’asseoir tranquillement et compatira lorsque vous découvrirez le larcin…
Nous attendons, pour prendre ensemble le vol vers le Sénégal, Yvonne, infirmière venue de Suisse et Agnès, pharmacienne partie de Paris. A Dakar où nous parvenons avec une bonne heure de retard, nous irons dormir quelques heures à l’espace Thialy où nous attend depuis la veille David, opticien embarqué à Genève. De très bon matin il convient de regagner l’aéroport pour nous faire enregistrer sur le vol à destination de Ziguinchor, en gardant toujours en tête la hantise de l’annulation du vol ou d’un « surbooking », d’où l’élémentaire précaution d’arriver bien en avance! Souci également en ce qui concerne les bagages ,heureusement tous arrivés malgré l’escale de Madrid; là, c’est le poids qui nous préoccupe car nous n’avons plus droit qu’à 20 kilos par personne sur le vol intérieur.
Mireille, Anne, Emeline et moi, pas réchauffés du tout dans le vent frais des nuits de Casamance