Notre zone d’intervention se situe à l’ouest de Ziguinchor
Mercredi 03/01/07
Départ en soirée de Marseille Marignane par le vol sur Casablanca. Nous nous retrouvons, Gérard, notre photographe, avec qui je suis descendu (en ramenant à Vincent sa voiture…), Monique et Maurice (qui vont avoir à gérer l’intendance) venus de Savoie en train, Mireille, médecin, amenée par Etienne et Valérie, infirmière, que nous ne connaissions pas encore et qui nous aborde après avoir longtemps attendu sans avoir pris avec elle son portable sur lequel je lui donnais les indications.
Jeudi 04/01
Rendez-vous manqué à l’escale de Casablanca avec l’équipe venant de Paris du fait du retard de leur avion. Arrivée à Dakar avant trois heures du matin et attente des Parisiennes qui doivent suivre par le vol suivant tout proche. Caroline, dentiste, apparaît finalement alors que je commençais à me poser bien des questions ! Notre petite pancarte ANIMA brandie devant les yeux des passagers sortant de la salle de récupération des bagages a bien rempli son rôle puisque nous ne sommes jamais rencontrés avec Caroline, dentiste, Irène, pharmacienne et Béatrice médecin. Ces deux dernières finissent par arriver elles aussi…L’équipe est donc au complet puisque la seconde Valérie, infirmière, est déjà à Niomoune y ayant passé les fêtes à son retour du Mali (où elle était en mission avec moi en Novembre). Il ne reste plus, dans l’aéroport encombré, qu’à attendre l’enregistrement à six heures du matin pour l’avion de Ziguinchor. A notre grande surprise et soulagement tout se passe normalement et nous débarquons après un vol de cinquante minutes à l’aéroport de Zig où nous attendent Valérie et Hyacinthe, « notre homme » en Casamance. Ils ont réservé un taxi et c’est une excellente chose car l’essence manque dans la ville et bien peu de taxis circulent…Devant les rares pompes c’est une longue queue de véhicules espérant remplir leur réservoir.
La Casamance vue de la terrasse de l’hôtel « Perroquet »
Sur la Casamance le vent souffle en rafales cependant que l’équipe s’installe à l’hôtel Perroquet, rendez-vous des équipages de voiliers. Sous la direction de Monique et Maurice ainsi que de Hyacinthe organisation pour récupérer les vivres chez Sam, Monsieur « Y a pas de problèmes « , acheter quelques couverts, poèle, bouteilles Thermos, photocopier les bons de consultation et autres documents. Dans les rues de Zig de nombreux militaires dont des démineurs marocains venus nettoyer les zones frontières avec la Guinée Bissau et la Gambie : un véhicule de la Croix Rouge a sauté sur une mine l’été dernier. Le président du conseil régional a été assassiné la semaine dernière cependant que les escarmouches de la rébellion indépendantiste n’ont jamais cessé complètement ; les élections présidentielles et législatives sont prévues pour Février sans que l’on sache si elles vont vraiment avoir lieu au moins en ce qui concerne les législatives.
Visite à Marie C. sur le départ pour Dakar pour aller retrouver sa fille Valentine partie passer les vacances d’hiver en France dont elle revient en avion. Les trois enfants de Jacky rentrent chez leur mère après leur séjour à Zig et tout ce petit monde prendra le Wilis dans l’après-midi. Je dormirai dans la chambre d’hôte que Marie m’octroie à chacun de mes passages…Je retrouve l’équipe en traversant à pieds Zig dont les rues sont en chantier pour des réfections qui paraissent provisoires et par petits bouts. Repas à midi près de l’embarcadère du Wilis et le soir, grand luxe ! au Kalendoumaye sur la terrasse en ponton qui s’avance sur la Casamance. Retour chez Marie ; du fait des travaux je me trompe de rue et me perds avant de retrouver la ruelle et le voilier de Jacky sur son ber devant la porte de leur maison