Le blog reste un empilement d’articles et il vous faut remonter le fil du temps pour trouver les articles antérieurs…
Je rejoins Camara au stade de football où l’équipe locale reçoit une équipe de Ziguinchor. L’engagement des joueurs est total tandis que les spectateurs se pressent très nombreux pour soutenir leur équipe qui arrachera le match nul…L’équipe médicale pour sa part n’aura pas à intervenir sur un quelconque blessé !
Je suis hébergé pour la nuit au centre de santé partageant la chambre du stagiaire infirmier.
Mais avant d’aller nous coucher arrive une jeune femme qui se plaint de douleurs diffuses avec fièvre importante…encore une crise de paludisme que Camara, l’infirmier prend en charge…Les moustiques commencent à s’affairer autour de nous. On sait que l’anophèle femelle qui transmet le parasite du paludisme prend ses repas sanguins à partir de 22 heures la nuit ; il convient donc, comme il est recommandé (mais combien le font ?), de se couvrir quelque peu la nuit tombée : chemise à manches longues, chaussettes, sprays répulsifs en attendant de se glisser sous une moustiquaire imprégnée qui permettra un repos tranquille du moins quant aux agressions des moustiques et autres insectes…
Samedi 6 Octobre
Je vais quitter Kafountine pour Diouloulou. Auparavant je visite le centre dentaire équipé de deux fauteuils hélas inemployés faute de praticien…La pharmacie comme partout en Afrique de l’Ouest dans les centres de santé est régie par l’IB, c’est à dire l’initiative de Bamako qui depuis une dizaine d’années a défini leur fonctionnement ; deux mesures importantes sont l’utilisation des D.C.I. (dénomination commune internationale) et le recouvrement des coûts impliquant que le patient doit régler ses médicaments (dont le prix est calculé selon le prix de revient avec une très faible marge bénéficiaire).
A remarquer que le centre de santé est en bon état et agréable ne serait-ce que par son jardin intérieur des plus accueillants.
