Cent minutes pour affirmer le diagnostic de TUBERCULOSE

Nous vous parlions il y a fort peu des problèmes liés à la tuberculose, en particulier en association avec le VIH.

L’OMS lance un nouveau test qui détecte la tuberculose en 100 minutes

GENEVE – Un nouveau test simple et rapide de dépistage de la tuberculose,
maladie contagieuse dont est atteinte un tiers de la population mondiale, a
été lancé mercredi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
« Ce test va transformer et révolutionner la façon dont nous gérons le
traitement et le contrôle de la tuberculose
« , a expliqué un des
responsables de l’OMS, Mario Raviglione, lors d’une conférence de presse.
Entièrement automatisé, l’instrument de dépistage permet de détecter le
bacille responsable de la tuberculose en 100 minutes  a-t-il
précisé.
Cet outil représente une véritable avancée, insiste l’OMS, car les tests
actuels sont effectués dans des laboratoires avec des microscopes et peuvent
durer « jusqu’à trois mois ».
En outre, l’appareil, le GeneXpert, qui ressemble à un gros ordinateur, est facilement
transportable et n’a besoin que d’électricité pour fonctionner. Il revient pour l’instant à 13.000€. Le test aura un prix avoisinant les 12€.

Ce test moléculaire  détecte l’ADN du bacille tuberculeux dans les crachats.
Un de ses autres principaux avantages est qu’il permet de mieux détecter
les formes les plus compliquées de tuberculose, notamment les souches
résistantes aux médicaments ainsi que les tuberculoses associées au sida, a
précisé M. Raviglione.
L’utilisation de cet instrument sera particulièrement utile dans les pays
en développement, plus touchés par cette maladie, selon l’OMS qui rappelle
que plus la détection est rapide, plus la guérison est possible tout en
limitant les risques de contagion.
Le nombre de nouveaux cas de tuberculose reste stable dans le monde, avec
9,4 millions de nouvelles infections en 2009. Mais cette maladie reste une
des principales causes de mortalité, selon l’OMS, qui a comptabilisé près de
1,7 million décès l’année dernière.

L’organisation onusienne s’efforce de réduire de moitié la mortalité et la
prévalence (nombre total de cas) d’ici à 2015.
C’est dans la région de l’Asie du Sud-Est que les cas ont été les plus
nombreux en 2008, avec 35% de l’incidence mondiale, selon les statistiques de
l’OMS.
(©AFP / 08 décembre 2010 12h02)

Bien sûr ce n’est pas pour demain que cette technique pourra être utilisée au fon fond de la brousse…

 

Présentation de notre association ANIMA à la date du 15 novembre.

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