« SIS AFRIQUE » contre le VIH

INFORMATION SUR LE VIH/SIDA : « Sis Afrique » mise sur la confidentialité et la gratuité
http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=63910

Un centre de dimension régionale dont l’objectif est de promouvoir le partage d’informations sur le Vih/Sida est ouvert à Dakar. La structure, qui couvre huit pays africains, mise sur l’assistance à distance, avec notamment le recours au téléphone pour atteindre ses cibles.

La confidentialité, la gratuité et le non jugement. Ce sont les trois principaux axes sur lesquels le centre régional de partage d’informations sur le Vih-Sida, lancé le 28 septembre à Dakar, entend bien mener ses activités dans la sous-région et atteindre ses cibles. Dénommé « Solidarité info santé » (Sis Afrique), ce centre opte sur l’utilisation du téléphone portable pour réussir sa mission. « Avec le téléphone, on n’a pas besoin de  connaître la personne qui demande assistance, ni de connaître son orientation sexuelle », a déclaré Mme Ndèye Fatou Fall, du Centre de traitement ambulatoire (Cta). Le centre veut également promouvoir l’expertise africaine dans la lutte contre le Vih/Sida. Un partenariat entre l’Onusida, le Centre de traitement ambulatoire et Africaso a permis sa création. Il est financé par la mairie de Paris, avec une participation de la ville de Dakar à hauteur de 200.000 euros et par Sis Afrique. Le centre couvre le Niger, le Burkina Faso, la Cote d’Ivoire, le Burundi, le Sénégal, le Cameroun, le Bénin et le Congo.
Le Dr Ibra Ndoye, Secrétaire exécutif du Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls), a rappelé que, malgré les efforts fournis, 33 millions de personnes vivent avec le Vih/Sida dont 23 millions en Afrique au sud du Sahara. « La prévention doit demeurer la stratégie prioritaire ». Il a encouragé des stratégies de prévention multiforme. Pour lui, «Sis Afrique» peut donner une valeur ajoutée dans les programmes de prévention.
Le Dr Ndoye a suggéré aux promoteurs du projet de procéder au recyclage du personnel engagé dans la lutte contre le Vih/Sida. « Les données changent tous les ans. Auparavant, les gens disaient qu’on pouvait mourir du Sida, mais avec les antirétroviraux, cela a changé », a-t-il fait remarquer.Pour sa part, Khalifa Sall, le maire de Dakar, a salué l’initiative. Selon lui « Toute politique qui ne prend pas en charge les préoccupations des populations est vouée à l’échec ». Khalifa Sall a également affirmé que son équipe s’engage à accompagner « Sis Afrique » afin qu’elle puisse atteindre ses objectifs.

Présentation complète de notre association à la date du 31 mai dernier sur ce blog.

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