Génériques

Nous venons de lire un article destiné aux médecins de France et de Navarre à propos des génériques et des spécialités que je puis résumer ainsi: la spécialité est la référence et le générique doit prouver sa validité…
Comment peut-on publier un article sur ce sujet sans que le terme de D.C.I. n’y figure en toutes lettres (Dénomination commune internationale)? Certes on parle de « dénomination commune » une fois mais en oubliant le I de Internationale et sans aborder du  tout l’apport considérable qui consisterait à ne parler qu’en DCI., en se référant également à la liste des médicaments essentiels de l’OMS.
L’article ne continue-t-il pas d’ailleurs à considérer à l’envers le problème comme on le fait hélas depuis bien longtemps?.

Je m’explique: le médicament doit être désigné expressément par sa D.C.I.. Pourquoi n’a-t-on pas exigé et n’exige-t-on pas des médecins qu’ils apprennent et pratiquent la thérapeutique  uniquement en référence aux DCI.  Ce serait alors aux pouvoirs publics, à la sécurité sociale, à l’industrie pharmaceutique, aux Pharmaciens et à  l’Ordre des Pharmaciens, aux Médecins et à l’Ordre des Médecins , à l’AFSSAPS et j’en oublie bien sûr, de définir les modalités d’application et de vente de cette DCI. Le médecin doit rester bien sûr maitre de la thérapeutique en précisant forme, dosage etc. N’aurait-on pas ainsi évité bien des errements et surtout combien de dépenses inutiles à notre chère SS et à nos hôpitaux?… tout en simplifiant considérablement la tache des médecins sans avoir à passer par la case « Génériques »?… Ces génériques constituent dans la conjecture actuelle un acquis tout à fait primordial (à privilégier pour générer des économies mais aussi réapprendre aux médecins à utiliser les DCI…)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *