En souvenir de Pierre RABHI

FADEL SENNA/AFP

Pierre Rabhi en 2018

Pour des raisons inexpliquées cet article était resté en souffrance sans être publié…Mieux vaut tard que jamais et cela nous permet de nous nous souvenir de Pierre Rabhi, deux années après son décès…

De nombreuses circonstances nous ont permis d’être à l’écoute de Pierre Rabhi décédé en décembre 2021:

conférences multiples où il réunissait toujours un public nombreux et attentif, rencontre lors d’un vol de Casablanca à Marseille qui le ramenait dans son Ardèche du sud après un séjour au Maroc d’initiation à la pratique de l’agroécologie tandis que je revenais de Casamance après une mission de soins d’ANIMA,

Pierre Rabhi, l’un des éminents pionniers de l’agroécologie, « cette agriculture du pauvre » qui permet la régénération des sols en s’affranchissant des engrais chimiques et des pesticides, vient de disparaître brutalement à l’âge de 83 ans.

Penseur, écrivain , philosophe il estimait que sa force c’était d’appliquer l’écologie en croyant à la force de la simplicité , « Vers la sobriété heureuse! » (livre qu’il publie en 2010).

Effectivement en 1961 avec son épouse Michèle il s’était installé en sud Ardèche parvenant à mettre en valeur un terrain aride et caillouteux.

Il interviendra au Burkina et au Maroc notamment, pour propager l’agroécologie ; il créera le mouvement « Colibris » puis « Terre et Humanisme », appelant à l’insurrection et à la convergence des consciences lors de nombreuses conférences pour promouvoir  des alternatives écologiques concrètes, moyen pour une communauté de retrouver le lien à la terre en regagnant souveraineté et autonomie.

« Que la terre lui soit légère »

FADEL

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *