Notre ami le docteur Robert Thomas vient de perdre son épouse Marie-Thérèse, ophtalmologiste comme lui.
Il s’est investi en Afrique et particulièrement au Mali en Pays Dogon puis en Casamance à nos côtés et nous a accompagné dans de nombreuses missions. Son épouse et lui ont toujours soutenu financièrement au long cours et régulièrement ANIMA.
Nous présentons à Robert et à toute sa famille nos plus amicales condoléances et l’assurons de toute notre gratitude pour son engagement à nos côtés.
Comme disent nos amis Africains « Que la terre te soit légère, chère Marie-Thérèse »…
Nous comprenons l’ immense désarroi de notre ami devant le départ de son épouse et nous savons combien il est déchirant de voir ainsi partir la compagne de toujours et de se retrouver complètement esseulé et désemparé en complète solitude brutalement, même si ses enfants l’entourent formidablement.
Avis d’Obsèques
La Baule-Escoublac (44)
Nous avons la tristesse de vous annoncer le décès de
Madame Marie-Thérèse THOMAS
née PORZIER
survenu à l’âge de 92 ans.
De la part de :
Robert, son époux;
Thierry, Brigitte, Vincent,
François et Olivier, ses enfants;
Chantal, Jean-Luc, Colette et José,
ses belles-filles et gendres;
ses petits-enfants
et arrière-petits-enfants.
La cérémonie religieuse sera célébrée
vendredi 12 août 2022,
à 10 h 30,
en l’église Sainte-Thérèse de La Baule-les-Pins.
Marie-Thérèse repose à la chambre funéraire PFG La Baule, avenue Jean Mermoz dans le salon Albatros.
La famille remercie chaleureusement les équipes de soins et d’accompagnement à domicile qui l’ont entourée avec tant d’affection et de dévouement.
Cet avis tient lieu de faire-part et de remerciements.
Vincent Thomas, un de leurs fils:
Marie-Thérèse naît le 19 mai 1930, avenue Kerneguès. Fille de Charles et d’Elizabeth, 3ème d’une fratrie de 6 enfants, elle est la sœur d’Elizabeth, Jean, Charles, Jacques et Claude.
Enfance heureuse à Morlaix, entrecoupée de vacances mémorables à Locquirec.
De 9 à 15 ans, longue parenthèse de l’enfance pendant l’occupation allemande.
Surmontant sa dyslexie et sa dysorthographie, elle se hisse au sommet du tableau scolaire. Sa volonté, sa ténacité – certains diront même entêtement – émergent déjà. Elle réussit à atteindre avec excellence la barre très haut placée par notre grand-mère.
Bachelière, elle s’oriente vers des études de médecine, d’abord à Paris, puis à Rennes. Est-ce sur Sydney Bechet ou Django Reinhardt qu’elle rencontre Robert, l’amour de sa vie, en 1951 ? C’est sur cette belle énergie qu’ils se marient en 1953.
Restent encore 7 années à Paris, durant lesquelles elle doit assumer courageusement ses études et l’intendance d’une famille naissante, avec l’arrivée de Thierry et Brigitte, en l’absence de Robert, mobilisé en Algérie.
Diplômes en poche, ils s’installent à Saint-Nazaire puis à La Baule. Vincent, François et Olivier viennent compléter la famille.
Commence alors une vie professionnelle consciencieuse et empreinte d’humanité.
Depuis quelques jours, vous, ses amis, ses proches, nous ont constamment rappelé sa générosité, sa bienveillance et sa tendresse. Ce sont ces mêmes qualités qui ont amenées maman à s’engager auprès de papa dans de nombreuses missions humanitaires en Afrique.
Sa vie a été comblée de rencontres, de joies partagées avec sa famille élargie qu’elle aimait et de ses amis qu’elle chérissait. Elle s’engageait dans sa paroisse.
Elle s’enrichissait des autres, qu’elle savait écouter, réconforter et conseiller.
Tous soulignent son sourire et sa gentillesse.
En mars 1998, un AVC la frappe en début de retraite. Elle déploie à cette occasion une volonté de fer pour se remettre sur pied. C’est bien une Porzier !
Remarquablement bien aidée et entourée lors de sa convalescence, elle y arrive avec courage. La vie continue. Après les croisières en bateau, le camping-car… et toujours des voyages, dont cette croisière sur les pas de Saint-Paul.
Sa foi inébranlable l’aidait au quotidien à supporter ses inévitables souffrances. Pourtant, jamais aucun de nous ne l’a entendue se plaindre.
Ces dernières années, de moins en moins mobile, papa a déployé des trésors d’amour et d’attention pour l’aider, épaulé par une extraordinaire équipe d’assistants et de soignants, dévoués, prévenants, et bienveillants.
Merci d’être ici avec nous pour l’entourer aujourd’hui.
Hyacinthe Diedhiou et son épouse Valérie:
Bonjour Famille Thomas
– Robert
– François et Alexandre
– Chantal/Vincent
Et toute la famille respective.
Eh oui , en instrospection je me souviens de ses grands moments de stupeur et consternation lors du rappel à Dieu drastique de ma très chère Maman laissant mon père tout seul dériver au large comme une pirogue…
Oui je réalise bien à quel point vous êtes tous affectés…Soyez rassuré que mon épouse Valérie et moi compatissons et partageons ces grands moments de tristesse avec vous….
Oui je me rappelle bien de votre très chère Maman avec qui nous avions partagé de grands moments de vacances, je voulais dire de communion et decouvertes en famille à Niomoune et dans les îles environnantes : Rita me demande souvent et à l occasion des nouvelles de la Famille Thomas…
Ma femme Valérie qui est infirmière à la maison de retraite , a coutume de dire aux enfants endeuillés qu elle accompagne, d ouvrir leurs cœurs et leurs yeux aux signes prochain que leur papa ou mère défunt, de la Haut leur enverra. Nous restons persuadé que de la Haut votre épouse et Maman continuera de vous envoyer et offrir sa précieuse et unique tendresse.
Nous vous remercions de nous avoir tenu informé, nous sommes en union de prières avec vous….
Et comme on le dit bien chez nous à Niomoune : Que le Tout-Puissant l accueille dans son paradis céleste et que la terre lui soit légère…