Épidémie de dengue au Burkina-Faso

Merci au forum E-Med pour cet article.

 

Epidémie de la dengue : « Tous les cas seront désormais pris en  charge gratuitement à l’hôpital Yalgado », selon le ministre de la Santé
Le pays | Burkina Faso | 09/11/2016 | Lire l’article original

Depuis un certain temps, l’épidémie de la dengue fait ravage  au Burkina, et la ville de Ouagadougou est celle qui enregistre un  nombre élevé de cas (938) notifiés probables avec 13 décès.  Face à la  presse ce 8 novembre 2016, le ministre de la Santé, Smaïla Ouédraogo,  accompagné de quelques acteurs de la santé et des partenaires techniques  et financiers de son département, s’est prononcé sur la situation de la  dengue en donnant quelques directives  que la population doit suivre  pour prévenir la maladie.

http://www.santetropicale.com/actus.asp?id=22480&action=lire#affichage_article

« A la date du 6 novembre 2016, 938 cas notifiés probables de la  dengue dans la ville de Ouagadougou avec 13 décès. Cependant, des cas  suspects sont aussi notifiés dans des provinces telles que Dori,  Bobo-Dioulasso, Boromo et Koungoussi. Nous avons décidé à compter du 8  novembre 2016, que tous les cas de dengue qui arriveront à l’hôpital  Yalgado, seront pris en charge gratuitement ». Ces propos sont du  ministre de la Santé, Smaïla Ouédraogo, déclarés lors de la conférence  de presse tenue le 8 novembre dernier, à Ouagadougou sur la situation de  la dengue au Burkina. Selon ses dires, la dengue n’est pas une maladie  dramatique, d’autant plus qu’elle est bénigne et non contagieuse d’une  personne à une autre directement, mais plutôt par la piqûre d’un  moustique infecté. Pour ce faire, le ministre a signifié qu’il faut  adopter des mesures préventives face à cette maladie, pour éviter son  expansion. Ces mesures préventives selon lui, sont entre autres,  l’utilisation des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action, le  port des vêtements à manche longues, l’utilisation des grilles  anti-moustiques aux ouvertures des maisons et la non-utilisation des  eaux sales et poubelles dans les concessions.

Le gouvernement, à travers le département de la Santé, à en croire le  ministre Smaïla Ouédraogo, n’est pas resté indifférent face à cette  situation, en ce sens qu’il compte organiser des journées de salubrité,  pour la destruction des potentiels gîtes de moustiques  dans les  quartiers, le curer, la désinfection des caniveaux, la pulvérisation  spatiale et la destruction des gites larvaires. A la question de savoir  si ces mesures prises par le gouvernement ne sont pas une affaire de  médecin après la mort, le ministre a laissé entendre qu’il n’est jamais,  tard pour bien faire. Ce qui veut dire à son avis que bien que la  dengue soit présente et qu’elle a même déjà causé des décès, il n’est  pas question de la dramatiser, et avec le suivi des consignes, cette  maladie sera éradiquée au Burkina. Par rapport au manque de réactif qui  permet de détecter la maladie dans les formations sanitaires, le  ministre Smaïla Ouédraogo a relevé que cela est dû à son utilisation  abondante, qui fait que le stock s’épuise vite. « Mais, malgré le manque  de réactif, les médecins peuvent examiner les patients et situer le mal  à travers les signes », a-t-il dit.

A la veille de la rencontre avec les médias, c’est-à-dire le 7  novembre dernier, le ministre Smaïla Ouédraogo a effectué une visite sur  les sites de l’hôpital Yalgado et du Centre Médical avec Antenne  chirurgicale (CMA) du secteur 30. Au cours de cette visite,  il a  affirmé qu’il est prévu au sein de l’hôpital Yalgado, l’instauration  d’un dispositif de protection, pour le personnel soignant, afin de le  protéger contre les piqûres de moustiques. La directrice du service des  maladies infectieuses, Dr Apoline Ouédraogo/Sondo, a, quant à elle,  souligné que la dengue est une maladie causée par un virus et transmise à  l’homme par des piqûres de moustiques infectés et sa prise en charge  est symptomatique, c’est-à-dire qu’elle s’effectue en fonction des  signes présentés par le malade.   Cette maladie, à son avis, est bénigne  et toute personne vivant sur le sol burkinabè en est exposée avec des  piqûres des moustiques vecteurs de la dengue. « Le moustique se  reproduit pendant la saison pluvieuse et il y a une prolifération  jusqu’au début de l’année, c’est-à-dire janvier. Les piqûres sont  surtout fréquentes dans les mois d’octobre, novembre et décembre »,  a-t-elle indiqué.
Valérie TIANHOUN

pour en savoir plus sur la dengue :

http://who.int/topics/dengue/fr/

Présentation d’ANIMA en date du 21/12/2012 sur ce blog.

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