Mission d’octobre 2009 sur les îles de Basse Casamance Chapitre 16

Nous poursuivons notre séjour à Boune…SMS de notre boursier Nicolas dans la soirée nous annonçant qu’il a été reçu à son examen de rattrapage et passe donc en seconde année de formation d’infirmier A vrai dire nous ne doutions pas vraiment de sa réussite.
Repas, la nuit venue, à l’arrière du catamaran sous l’immense moustiquaire déployée comme chaque soir par Dominique pour noue mettre à l’abrides moustiques mais qui empêche l’air de circuler en accentuant la moiteur ambiante…
Dans la nuit, le vent se lève et je me glisse dans le drap mais il se calme rapidement à moins que ce ne soit simplement l’évitage du voilier à la renverse du courant qui fait que nous ne prenons plus le vent de la même façon et sur le petit matin la chaleur me sort du lit…
Préparer les petits déjeuners et les repas d’une quinzaine de personnes n’est pas rien: Dominique skipper se lève peu après moi pour chauffer l’eau et remplir les multiples thermos tout en rassemblant pain, confiture, vache qui rit couverts et bols que nous débarquerons à terre pour aller jusqu’à la maison du directeur d’école: pas de mouts-mouts en cette saison si bien que nous pouvons tranquillement prendre ce repas dehors. Le soir c’est Philippe qui préparera le diner.
Activité à Boune: Moïse distribue les tickets et se croira toute la journée le 13 octobre alors que nous sommes le 16! Arrivée des patients de Kailo: nous avons préféré leur envoyer la pirogue afin qu’ils viennent jusqu’à nous, nous évitant une longue marche et un laborieux portage des cantines. Jonas les encadre et vient assurer la distribution de leurs tickets: Elisabeth la présidente du comité de santé de Boune accepte sur notre sollicitation que les recettes des deux villages soient séparées afin que, comme le veut la législation sénégalaise, l’agent de santé reçoive 40% de la recette tandis que le reste est consacré à l’achat et au renouvellement des médicaments de la case de santé. Les ASC sont en effet payés par les villages avec un pourcentage sur les recettes des consultations; en principe les villageois doivent aussi l’aider dans ses travaux des champs puisqu’il ne peut à la fois travailler à la case de santé et cultiver son riz.

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Les dentistes reçoivent un petit garçon à qui il faut extraire ses dents surnuméraires pour obtenir un bon articulé dentaire et cela se passe bien; une fois l’anesthésie dentaire pratiquée il se laisse docilement traiter.
Le petit groupe électrogène offert par les schipchandler « Yes » de Port Camargue fonctionne parfaitement pour alimenter la « roulette » que nous avons pu obtenir de l’Ordre des dentistes de Strasbourg.

A la date du 12 janvier vous trouvez sur ce blog une présentation de l’association ANIMA et toutes nos coordonnées…

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