Dans le journal « Le Monde » du 22 Mars dernier est lancé par ses collègues de R.F.I. un appel pour la libération de Moussa Kaka, journaliste à RFI emprisonné de façon inique.
Depuis exactement six mois, Moussa Kaka, journaliste, correspondant de Radio France internationale (RFI), est incarcéré à Niamey, au Niger. Il est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’Etat nigérien, et on lui reproche ses contacts avec la rébellion touareg : des contacts pris dans le cadre de son travail.
Tous les observateurs crédibles et toutes les organisations militant pour les droits de l’homme ont jugé cet emprisonnement inique, et appellent à sa libération (Reporters sans frontières, Amnesty International, FIDH, Union internationale de la presse francophone, Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme…). La pétition lancée par Reporters sans frontières en faveur de Moussa a déjà recueilli plus de 2 000 signatures…
DROIT À L’INFORMATION
Moussa Kaka est un journaliste intègre, qui a toujours refusé de prendre parti pour un camp. Il travaille pour Radio-France internationale depuis quinze ans. Son sens du devoir, sa rigueur professionnelle et son sérieux sont indiscutables.
Aujourd’hui, nous attendons du président de la République et du gouvernement français qu’ils s’impliquent pour faire libérer Moussa. Nous attendons d’eux qu’ils réagissent officiellement à son emprisonnement et agissent par tous les moyens pour que notre confrère puisse rejoindre son foyer.
En faisant taire sa voix, on s’attaque à la liberté de la presse, au droit à l’information, aux droits de l’homme, aux valeurs de tolérance, de liberté, de démocratie et d’humanisme qu’il s’agit maintenant de défendre.
Véronique Gaymard, Ziad Maalouf, Imogen Lamb et Juliette Rengeval
Vous pouvez sur le site de Reporters sans Fontières vous manifester pour soutenir Moussa Kaka