Nous terminons notre matinée de consultations. Le matériel est chargé sur la pirogue. Mireille et Robert accompagnerons Blake jusqu’à Haer en suivant les bolongs cependant que le reste de l’équipe part à pieds en milieu d’après-midi: le soleil est moins haut et nous profiterons souvent de l’ombre du sous bois dans lequel chemine la piste avec le souvenir que la dernière fois nous étions en « plein cagnard » aux heures de midi sans ombre protectrice du fait que le soleil, au zenith, dardait sur nous ses rayons « un peu un peu » agressifs…
Arrivée à Haer où nous rencontrons le directeur de l’école « à la descente » (fin de l’activité de la journée…) que nous sommes heureux de revoir: début d’installation sous les yeux attentifs des enfants sortis de l’école au moment de notre incursion dans le village
Nous découvrons cette espèce de coque aux multiples graines rouges qui pousse sur un épineux …
Le lendemain matin après une nuit qui sous la tente,qui à l’intérieur de la case de santé, nous attaquerons une journée de travail et tout comme hier à Hitou se produit une naissance: une petite fille cette fois qui sera donc prénommée par la famille » Mireille » en l’honneur du médecin d’ANIMA…
Nous verrons une soixantaine de consultants. Philomène la matrone qui joue aussi les agents de santé est absente, en formation d’assistante-infirmière sur deux ans à Ziguinchor grâce à la bourse que lui donne ANIMA. Nos amis italiens Lucio et Francesca se sont engagés depuis un bon moment à aider Phimlomène mais semblent avoir du mal à obtenir des fonds si bien que l’association s’est substituée à eux pour accomplir la promesse faite à Philomène. Nous restons en contact avec nos amis transalpins et espérons qu’ils parviendront à leurs fins…Michel l’agent de santé de Bakassouk avec Sophie la matrone de ce même village sont venus nous rejoindre. Ils travaillent à Bakassouk mais viennent en cas de besoin sur Haer, atténuant ainsi les problèmes liés au départ de Philomène…
Distribution des tickets cependant que circulent les chèvres et leurs chevreaux, les cochons « renifleurs » sans oublier les chiens et bien sûr les poules: il faut rester vigilants si nous ne voulons pas voir tout ce petit monde animal pénétrer à l’intérieur de la case!…C’est un problème que nous rencontrons partout! Nos amis Africains ne sont pas du tout sensibilisés à ce problème puisqu’ils tolèrent sans émois l’incursion de tous ces animaux jusque dans leur case ou dans les classes…