C’est à 10 heures du matin que nous les accueillons enfin; après un bref repos, nous commençons l’inventaire de nos cantines de médicaments, de soins et d’intendance,
et préparons notre départ en pirogue dès le lendemain matin pour le village de Kouba.
Mardi 19 octobre, nous partons donc pour Kouba sur deux pirogues car il nous est impossible de charger tout notre « barda » sur la nouvelle pirogue. Hyacinthe accompagne le voilier avec nos intendants et va les guider à travers les bolongs où il n’est pas des plus facile de trouver son chemin et de ne pas se faire piéger par les bancs de sable…
Nous parvenons en fin de matinée à la plage pour y débarquer. L’accueil est toujours le même, en musique et en danse par les femmes du village qui sont venues jusque là, à un bon quart d’heure de marche à pied du village. Les cantines et « bagaux » (pour bagages!) sont apportées à la case de santé où nous nous installons pour quatre jours.
C’est à Kouba que Paul, Aide infirmier diplômé, officie. Il nous suivra dans la mission en participant aux consultations avec le Dr Yves Menguy, comme interprète. C’est un moment important pour lui, car cela lui permet de compléter sa formation en compagnonnage et de confronter ses connaissances à la réalité des patients.
Les repas du midi nous sont préparés par le village et les repas du soir sont mijotés par Juliette et Dom, nos dévoués intendants. Chacun à notre tour, nous donnons un petit coup de main pour la préparation des repas, l’épluchage des légumes. Pour les repas du soir, il n’y a qu’une seule contrainte : riz interdit, car nous en mangeons tous les midis dans les villages.
Le riz est la base alimentaire au Sénégal et il est cultivé lors de la saison des pluies. Ce sont surtout les femmes qui travaillent aux champs, plantent, cultivent et récoltent, séparent les grains des tiges. Elles l’écossent, le cuisent et les hommes le mangent!… Les hommes vont à la pèche, s’occupent des animaux.
Le repas de midi est servi le plus souvent assez tard dans l’après-midi. Nous profitons, lorsque cela nous est possible, d’un bien court moment de sieste après le repas de midi pendant lequel Edichard (le piroguier de la seconde embarcation) nous prépare le thé sénégalais. Il prendra l’initiative de le faire en fin de matinée et cela nous tiendra lieu de collation de 11 heures.
QUI NOUS SOMMES ?
Enregistrée sous le N° 4359/ TG au Ministère de l’Administration Territoriale et la décentralisation et des Collectivités Locales conformément à la loi du 1er juillet 1901, l’Association des jeunes Volontaires au Travail est une association humanitaire à but non lucratif désireux de mette leurs dévouements, savoir- faire, leurs compétences au service du développement et de l’intégrité générale de la société.
AJEUVOT –TOGO Œuvre dans les domaines sociaux, de l’éducation de l’alphabétisation, de la protection de l’environnement, de la promotion d’une agriculture écologique, de la construction et de la rénovation .