Les activités de consultation se poursuivent à Kouba ; nous revoyons avec satisfaction le bébé que nous avions envoyé au mois de mars dernier se faire opérer à Ziguinchor d’une hernie ombilicale étranglée. La petite fille est en parfaite santé et a été tirée de ce mauvais pas par cette intervention chirurgicale salvatrice, de par sa précocité .
Nous posons le diagnostic de diabète chez une femme qui ne se savait pas atteinte. Il est en Afrique, tout comme en métropole, de nombreux patients diabétiques non diagnostiqués chez qui la maladie évolue des plus insidieusement. Outre les recherches de « sucre » dans les urines nos deux infirmières pratiquent le dosage de la glycémie en prélevant une goutte de sang au bout du doigt comme le font, en auto surveillance, les patients diabétiques en France.
Emilia, Catherine et Arsène : bandelette urinaire
Nous disposons également de précieux tests pour affirmer ou récuser le diagnostic de paludisme.
Nous savons même, si palu il y a, à quelle sorte de parasite nous avons affaire ce qui conditionne la conduite à tenir et détermine la gravité de l’accès palustre : Plasmodium Falciparum le seul qui peut devenir mortel mais dont on sait que deux mois après l’infestation (lors du repas de l’anophèle femelle) il aura disparu de l’organisme humain, sauf bien sûr nouvelle inoculation ; Plasmodium Malariae, Ovale ou Vivax sont les trois autres formes du parasite déclenchant des accès palustres sans gravité et pouvant perdurer, pour certains, au niveau du foie générant des crises parfois longtemps après l’exposition.
Test positif au Falciparum obtenu en dix minutes seulement…et permettant de ne pas considérer toute fièvre comme accès palustre
En remontant à la date du 21 novembre sur ce blog vous pourrez lire une présentation complète d’ANIMA
Je vous dis ma profonde gratitude pour les services que vous rendez à l’Homme.
Tous mes voeux les meilleurs.
Que Dieu bénisse vos efforts.
Kassumay