Mission médicalisée en Janvier 2008 Chapitre 5

L’entrée dans le bolong de Nioumone se fait en passant devant le petit village de pêcheurs qui sert de point de repère pour éviter le grand banc de sable qui en barre l’accès.

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Les deux pirogues empruntent la convexité des méandres, là ou l’eau est la plus rapide ce qui creuse le lit du bolong et permet le passage au ras des langues de sable.

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Sur la berge où se dessent les baobabs, juste avant de découvrir le campement Alouga, grand rassemblement de femmes et enfants affairés à la grande lessive…

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Débarquement au campement où nous retrouvons Rose, nièce de Hyacinthe, cuisinière en titre avec l’aide de Aïssatou et de Paul-Ignace;

 

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Mireille dans sa tente

l’installation commence en fin d’après-midi du samedi; alors que nous mettons en place les tentes accourt, un peu affolé,un toubab avec son gamin qui s’est blessé au pied sur une fourche: la blessure nécessite une petite suture ; nous emportons sur notre brancard (merci Sophie de nous l’avoir offert) l’enfant et comme Khalifa l’agent de santé ne vient pas et que nous n’avons pas ouvert nos cantines c’est finalement grâce à l’obligeance d’un médecin généraliste venu au campement en touriste avec son épouse, médecin elle aussi, que nous assurerons la suture avec leur boite de secours toute disponible…merci chers confrères qui aurez pu constater au passage le dénuement du poste de santé…

La journée du dimanche sera consacrée presque entièrement à l’inventaire des médicaments et consommables et à leur répartition dans les différentes cantines, celles à emporter et celles que nous retrouverons à notre retour à Nioumoune après les étapes de Haer, Hitou et Kouba. Nos deux pharmaciennes qui ne se connaissaient pas vont s’entendre à la perfection pour cela. Le soir venu Séraphin dirigera l’embarquement des cantines et provisions afin qu’au petit matin nous n’ayons plus, une fois les tentes repliées, qu’à boucler nos sacs et les déposer à bord ainsi que les matelas (les mousses comme disent nos amis africains) fort confortables que nous convoyons avec nous et qui nous assurent des nuits reposantes. Bien sûr pour tous nos déplacements sur le fleuve et ses bolongs nous avons à tenir compte des marées et des courants ce qui chaque fois détermine l’heure à laquelle nous devons partir…C’est Blake notre piroguier, « Captain Blake » qui dirige tout cela… itou et Kouba.Hh

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