Le choléra reste toujours présent en Afrique

Le choléra est une infection intestinale aigue qui provoque une diarrhée
aqueuse abondante et indolore, ainsi que des vomissements : elle peut
entraîner une déshydratation sévère et la mort si elle n’est pas traitée rapidement :

« Maladie des mains sales » où l’homme représente le milieu de culture et le mode de transport du vibrion cholérique (l’incubation pouvant atteindre plusieurs jours…)

La mortalité est la plus importante chez les enfants, les personnes âgées et les individus  fragilisés.

La Région Africaine représente plus de 90% de tous les cas de choléra
notifiés à l’OMS.

En 2006, 31 des 46 Etats Membres que compte la Région Africaine ont
notifié à l’OMS 202.407 cas et 5.259 décès; soit un taux de létalité général de
2,6%. On peut tabler sur une importante sous notification des cas d’autant que les réseaux de surveillance se révèlent insuffisants.
 

Parmi les principaux facteurs qui favorisent les flambées de choléra, on peut citer: le manque d’eau potable et les mauvaises conditions d’hygiène favorisées éventuellement par l’agitation politique et sociale, les guerres et les déplacements massifs de populations avec regroupements dans des vastes camps de réfugiés.
.

L’OMS a souligné (Conférence de Brazzaville en Août 2007) la nécessité pour les pays de développer et mettre en oeuvre des politiques et plans d’action nationaux pour l’approvisionnement en eau de boisson saine.


Il existe un nouveau vaccin mais il ne confère qu’une immunité de quelques mois et ne se révèle pas encore suffisamment actif ( en particulier chez les enfants de moins de 5 ans) si bien que la vaccination semble ne devoir être préconisée que  lorsque l’on  redoute une épidémie dans les six mois à venir, mais « ne devrait pas être considérée comme la seule intervention possible » selon l’OMS. L’Institut Pasteur travaille sur un vaccin plus fiable conférant de surcroît une longue immunité.

 L’accent doit être mis avec force sur l’éducation et la prévention basée sur la consommation d’eau de boisson et d’aliments sains, l’assainissement de l’environnement ainsi que l’hygiène collective et personnelle.

Le traitement nécessite une réhydratation pour compenser les pertes d’électrolytes et d’eau (jusqu’à 15 litres d’eau perdues par le patient) du fait de la toxine du vibrion cholérique lors de son développement dans l’intestin du malade cholérique…
 


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