Nous complétons cette présentation de la malvoyance et de la cécité par cet article de notre ami Robert que nous remercions.
CECITE et MALVOYANCE
Outre la CECITE TOTALE qui, au sens strict, est l’absence complète de vision des deux yeux,
existent des CECITES PARTIELLES, regroupées sous le terme de MALVOYANCES.
Des nombreuses classifications internationales de ces handicaps (OMS, OIH, CIM…) on peut retenir deux définitions :
– LA CECITE: qui correspond à une acuité visuelle de 1/10 du meilleur œil, après correction optimale, ou à un champ de vision périphérique inférieur à 10° autour du point de fixation.
– LA MALVOYANCE : qui correspond à une acuité visuelle du meilleur œil comprise entre 1/20 et 3/10, après correction optimale.
– Pour l’OMS, le malvoyant est une personne qui présente une déficience visuelle et dont l’acuité visuelle (corrigée) est comprise entre 3/10 et la seule perception de la lumière ou dont le champ de vision est inférieur à 10°, mais qui utilise – ou est potentiellement capable d’utiliser- sa vue pour planifier et/ou exécuter une tâche.
Brièvement, ces cécités partielles relèvent :
– soit d’atteintes de la rétine centrale (la macula) zone de concentration des cônes, cellules responsables de la vision diurne, des couleurs et de la vision des détails. Domaine des égénérescences maculaires diverses.
– soit d’atteintes du champ de la vision périphérique (pouvant aller jusqu’à se réduire à une vision simplement tubulaire comme dans le glaucome chronique ou les rétinites pigmentaires). Etiologies locales, oculaires, mais aussi par atteinte des voies optiques (hémianopsies, quadranopsies…)
– soit d’une vision « floue » par altération plus ou moins intense des milieux transparents de l’œil. (taies cicatricielles de la cornée, cataractes, uvéites).
– soit d’origine centrale, cérébrale, associant des troubles visuels à des perturbations neuropsychiques : cécité corticale, agnosie visuelle, négligences visuo-saptiales…
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