RFI nous informe :
La tempête du week-end dernier qui a endommagé plusieurs habitations et biens le long de la côte sénégalaise a rappelé l’urgence de lutter contre l’avancée de l’océan. Les effets de l’érosion côtière sont visibles depuis les années 1980 mais les solutions arrivent moins vite que les vagues.
Une fois de plus les griffes de l’océan ont entaillé la côte sénégalaise. A Dakar, Saint-Louis et sur la Petite-Côte, la tempête du week-end dernier a détruit des habitations et inondé des cimetières.
Le phénomène n’est pas nouveau et les élus des localités les plus touchées appellent aujourd’hui à des solutions durables. Depuis des années, l’océan gagne inexorablement du terrain, bien aidé par l’exploitation de sable et la frénésie immobilière.
L’érosion côtière gagne du terrain
Ainsi, un quart du littoral sénégalais présente des risques élevés d’érosion et le tourisme, l’un des principaux moteurs de l’économie du pays, est aujourd’hui sérieusement menacé par la disparition des plages.
En 2007, un programme régional de lutte contre l’érosion côtière avait été adopté par l’Union économique et monétaire ouest-africaine. Depuis cette date, la côte de Rufisque, touchée la semaine dernière, est censée bénéficier du renforcement et du prolongement d’une digue existante.
« Privatisation abusive »
Dans un rapport publié en 2014, la Plateforme pour l’environnement et la réappropriation du littoral avait dénoncé « la privatisation abusive du domaine public maritime à des fins mercantiles et spéculatives » à Dakar. Des abus responsables, entre autres, d’une aggravation de l’érosion côtière.
Une loi sur le littoral annoncée depuis plusieurs années attend toujours d’être élaborée et présentée à l’Assemblée nationale.
http://www.rfi.fr/afrique/20150906-senegal-environnement-cote-littoral-erosion-ocean-dakar-saint-louis-tempete
Nous n’avons pas encore d’échos en ce qui concerne la Casamance mais avons pu, par nous-même constater le phénomène de l’avancée de l’océan depuis quinze ans…A Diogué les plus âgés nous ont raconté qu’il leur fallait une heure de marche pour aller à la plage depuis l’école alors que maintenant l’école a les pieds dans l’eau et a du être abandonnée ! Le petit phare en bois qui marque l’entrée du fleuve est tombé depuis plusieurs années.
Nous sommes inquiets quant à la maternité et au centre de santé qui sont menacés par cette montée des eaux inéluctable. Certains doutent encore des méfaits du réchauffement climatique et ne veulent pas intensifier la lutte pour limiter les méfaits…Le Sénat américain par exemple !
Présentation de notre association en date du 21 décembre 2012 sur ce blog.