Le scanner de l’hôpital régional de Ziguinchor est en panne

Lors de notre dernière mission nous avons pu constater lors de notre visite à l’hôpital régional que le scanner était en panne depuis quelque temps déjà.

En effet nous rendions visite à un jeune de Nioumoune que nous avions fait évacuer à la suite d’un traumatisme du rachis vertébral avec quadriplégie. Seules des radiographies du rachis avaient pu être pratiquées et pas le scanner pourtant indispensable…

RFI attire l’attention sur cette situation particulièrement désastreuse et met en avant la proposition d’un des chefs de la rébellion de faire réparer le scanner en payant la réparation….

 

http://www.rfi.fr/afrique/20140306-casamance-chef-maquis-rescousse-hopital-public-senegal-sall/

 » En Casamance, région au sud du Sénégal, secouée par un conflit séparatiste depuis 1982, Salif Sadio, l’un des chefs du maquis, s’est engagé à payer les réparations d’un scanner en panne de l’hôpital public de Ziguinchor. Ce geste, qui peut sembler anodin, est pourtant un symbole politique fort adressé à la fois aux habitants et aux autorités, avec qui des négociations sont en cours.

Dans un communiqué diffusé mercredi 5 mars, Salif Sadio part d’un constat : le système hospitalier traverse des difficultés en Casamance. Il cite nommément les fréquents problèmes qui ralentissement les activités de l’hôpital régional de Ziguinchor.

Ce chef du maquis à répondu à un appel « aux bonnes volontés » lancé récemment par la branche locale du syndicat autonome de la santé et il s’engage à payer trois millions de FCFA pour réparer un scanner en panne. C’est, selon ses mots, « un geste humanitaire », qui devrait, poursuit ce communiqué, permettre de « réduire les peines des populations dans le cadre sanitaire ».

Au-delà de cette motivation, c’est un acte symbolique que pose le chef rebelle, d’abord à l’endroit des populations qui, dans certaines zones, se plaignent régulièrement du manque de moyens dans les services publics.

Mais aussi et surtout à l’endroit du président Macky Sall, qui a prévu d’inaugurer très prochainement un nouvel hôpital à Ziguinchor.

Pour un observateur de la crise joint par RFI, cette prise de position est « singulière ». « Salif Sadio semble se présenter en alter ego à l’Etat en se positionnant dans les affaires de la Casamance », analyse cet observateur, qui estime qu’à travers cet acte, « ce chef rebelle se taille les habits d’un responsable politique, car au-delà du discours indépendantiste, c’est la première fois qu’il exprime une action de type sociale ». »

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