Un savon contre le paludisme

Intéressante information mais qui demande à être confortée!…

Un savon contre le Paludisme
JEUDI 18 AVRIL 2013
 PAR LEÏLA HARZALLI
Moctar Dembélé et Gérard Niyondiko
http://www.afrik.com/un-savon-contre-le-paludisme

Deux étudiants africains viennent d¹inventer un savon pour lutter contre
une maladie des plus meurtrières en Afrique : le paludisme. Du nom de Faso
Soap, ce savon de l’espoir est composé de karité, citronnelle et autres
herbes tenues secrètes.

Une maladie dévastatrice et meurtrière. Le paludisme, qui se transmet par
les piqûres de moustiques, tue, dans le continent noir, un enfant chaque
minute et près d’un million de personnes dans le monde chaque année,
rapporte Youphil.com. Alors ce savon, un remède tant espéré et recherché,
pourrait mettre un terme à ce fléau destructeur.

Ce savon pour lutter contre le paludisme a été créé par deux jeunes
africains ; Moctar Dembélé, un Burkinabé et Gérard Niyondiko, un
Burundais. Tous deux étudiants à l’Institut international d¹ingénierie de
l’eau et l’environnement (2iE) à Ouagadougou ont remporté grâce à cette
invention salvatrice, le concours Global Social Venture Competition (GSVC)
qui récompense des projets d’entreprise innovants et sociaux de grandes
écoles dans le monde, ainsi que la somme totale de 35 000 dollars.

Une importante visée sociale et écologique.

Se laver les mains avec Faso Soap, un produit naturel et local,
permettrait à la population de se nettoyer et de se protéger des parasites
qui deviennent résistants face aux médicaments et soins anti paludisme. Il
se présente ainsi comme « une solution simple et efficace ».

Savon à composantes secrètes. Vaccins et médicaments n¹ont pas réussi à
faire reculer le parasite responsable du paludisme, le plasmodium. Ses
solutions n’ont guère été efficaces. C’est pourquoi les deux étudiants
africains tentent d’inverser la tendance. Les ingrédients du savon n’ont
pas été entièrement révélés. Des composantes naturelles telles que la
citronnelle et le karité ont, eux, été mis en avant.

En essai sur une partie de la population, dans la ville de Ouagadougou,
le savon a observé des effets positifs non négligeables. La chargée
entrepreneuriat chez 2iE, Lisa Barutel, a indiqué que « les moustiques et
les larves des moustiques se développent dans les nombreuses eaux
stagnantes de la ville. Utiliser le savon et le mettre dans les lessives
évite la contamination ».

Un projet qui doit porter ses fruits

Le projet Faso Soap doit prouver son impact. Des études supplémentaires,
en collaboration avec le Centre national de lutte contre le paludisme du
BurkinaFaso, seront menées grâce à l¹argent gagné par le biais du concours
pour déterminer la viabilité du produit et de ses effets secondaires.
Souhaitant perfectionner leur savon et ouvrir leur propre entreprise, les
jeunes étudiants veulent procéder à sa distribution avec l’aide des
laboratoires environnants. Un savon coûtera 300 francs CFA (soit 46
centimes d’euros),  prix d’un savon lambda en Afrique.

Une prise de contact avec les ONG luttant contre le paludisme est
envisagée pour cibler davantage les personnes les plus enclines à
contracter cette maladie. Les deux gagnants du concours savourent leur
première victoire qui montre par la même occasion, et ce au-delà de leur
résolution à vaincre cette maladie, une « Afrique qui défie les clichés ».

Présentation d’ANIMA à la date du 21 décembre sur ce blog.

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