Sur RFI vous trouverez, avec un diaporama associé, un article sur l’espoir de paix des populations de Casamance…
http://www.rfi.fr/afrique/20121226-senegal-conflit-casamance-populations-toujours-attente-paix
De notre correspondante à Dakar
Bineta Diagne
Au Sénégal, on commémore ce 26 décembre les trente ans du conflit en Casamance. Cette région du sud du pays est en proie à un conflit séparatiste qui a des conséquences sur l’économie et le quotidien des habitants. Avec le nouveau régime de Macky Sall, une nouvelle lueur d’espoir de paix semble cependant renaître.
Tous les matins, Gabriel Tendeng part au champ en vélo, à Djibelor, une bourgade située à la sortie de Ziguinchor. Ce vieil homme vient récolter le riz, avec l’aide de sa femme, sur un terrain d’à peine un hectare. C’est peu, mais il ne peut pas faire mieux : il loue cette parcelle depuis qu’il vit réfugié à Ziguinchor dans les années 1990. « On se débrouille, explique-t-il en coupant au couteau des tiges de riz. Nous devons nous adresser à quelqu’un qui possède des rizières et qui accepte de nous les prêter ou de nous les louer. Nous cultivons, puis nous devons reverser la moitié des bénéfices au propriétaire de cette terre… Ce que nous gagnons, souligne-t-il, est uniquement destiné à la consommation de la famille ».
A Ziguinchor, la principale ville de Casamance, on recense, selon les données du CICR (le Comité international de la Croix-Rouge), près de 9 659 personnes déplacées du conflit. Ces populations vivent dans la précarité. La plupart sont des agriculteurs qui n’ont pas pu se reconvertir, faute d’emplois et d’industries à Ziguinchor.
« Sans la paix, il n’y a pas de développement économique »…
Voir sur le site Afrique en ligne
http://www.afriquejet.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3920:casamance-senegal-la-rebellion-entre-dans-sa-31eme-annee&catid=49&Itemid=153