ÉCHOGRAPHIE OBSTÉTRICALE ITINÉRANTE au Nord Mali

Je suis membre du Conseil d’Administration de l’association SMARA (Santé Mali Rhône-Alpes) avec qui j’ai beaucoup travaillé au Nord Mali.

Je soutiens le projet  d’échographie obstétricale itinérante pour le suivi de grossesses à risques des femmes du Nord Mali, suivi  que nous  pratiquons déjà depuis deux années, avec notre association ANIMA sur les îles de Basse Casamance.

Ce projet coûte 10 000 EUROS et nous lançons une campagne participative pour laquelle un don (même de 5 EUROS) peut nous permettre d’atteindre cet objectif.

Cliquer sur ce lien pour découvrir cette campagne et y participer :  www.helloasso.com/associations/sante-mali-rhone-alpes/collectes/sauvons-la-vie-de-femmes-et-d-enfants-avec-l-echographie-itinerante-au-nord-mali

Afin de sensibiliser le maximum de personnes à ce projet, nous serions heureux que vous puissiez transférer ce lien (copié/collé) à vos amis pour que nous bouclions cette campagne dans les 90 jours imposés

Par avance un très grand merci à vous !
Vous pouvez également mieux connaître l’association SMARA sur

www.smara.fr

Vous trouverez la présentation complète de notre association ANIMA sur ce blog à la date du 21 décembre 2012.

Comments

  1. En deux ans
    de pratique en basse casamance quelles ont été les pathologies
    Diagnostiquées ? Quelles ont été les conséquences et pour la mère et l enfant?
    Si c est uniquement pour prendre des clichés cela ne sert pas vraiment a grand chose
    Et cela dépend en grande partie du manipulateur et de son interprétation

  2. Bonjour,
    Merci à vous pour votre visite sur le blog ANIMA.
    Vous avez tout à fait raison: l’échographie nécessite un manipulateur averti. En l’occurrence en Casamance c’est Marie-Désirée, sage-femme qui a été formée en métropole pendant neuf mois:
    enseignement théorique (DIU à la faculté de Strasbourg) et pratique à l’hôpital d’Orange et dans un cabinet privé.
    Depuis sa venue, l’état sénégalais accepte enfin que les sages-femmes se forment à l’échographie; deux jeunes femmes casamançaises qui ont pu acquérir leur diplôme (avec le soutien d’une bourse que nous leur versons) sont sur le point de participer à la seconde session de formation à l’échographie des sages-femmes à Dakar.
    Pour l’avoir suivie et encadrée lors de nos missions médicalisées sur le terrain, je peux vous affirmer que Marie-Désirée est compétente. Nous n’avons pas d’imprimante et c’est donc son interprétation qui fait foi; l’échographie obstétricale est régie par un protocole minutieux qui passe en revue tous les aspects de la grossesse et permet de conclure à la normalité ou non du déroulement de la grossesse et de l’état du foetus.
    Sur les îles de Basse-Casamance où il n’y a aucune présence médicale, cette venue de la sage-femme avec un échographe portable de qualité permet tout d’abord et avant tout de sensibiliser les femmes enceintes aux CPN (Consultations prénatales) et les incite ainsi à se faire ainsi surveiller: l’échographie permet de leur montrer leur bébé et de signaler que tout va bien ou bien au contraire de confirmer l’existence d’un problème qui nécessite un déplacement de la femme pour se rapprocher du centre hospitalier régional de Ziguinchor.
    Je précise que nous fournissons la logistique pour permettre les déplacements de la sage-femme sur les îles (pirogue, moteur, piroguier, essence) qui est toujours accompagnée par un infirmier qui supervise les vaccinations.
    Dans l’intervalle des missions de la sage-femme, l’appareil est utilisé par elle sur le centre de santé de Diouloulou et ce donc à plein temps et sous la surveillance du médecin du district lorsqu’il est présent.
    Nous réclamons à la sage-femme le bilan précis de son activité et lui avons fourni une clef USB (pas de connexion Internet) pour qu’elle puisse nous transmettre ses données: elle tarde quelque peu à nous les transmettre. Un membre de notre CA, chirurgien-dentiste, part sur place début mai pour superviser la création prochaine de notre cabinet de petites prothèses dentaires et devrait rencontrer les autorités médicales locales pour faire le point sur le bilan de cette activité obstétricale.
    Dans le projet SMARA c’est un médecin qui se déplacera en moto en faisant le tour des villages pour inciter les femmes à venir aux CPN tout en sensibilisant les matrones locales à la surveillance des grossesses, ce qui est évidemment le cas sur les îles de Basse-Casamance.
    Cordialement
    Docteur Yves Menguy

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