Mission d’octobre 2009 sur les îles de Basse Casamance Chapitre 13

L’année 2010 débute et je vous présente à toutes et à tous tous nos meilleurs voeux.

Nous poursuivons le récit de notre mission d’octobre dernier. Nous quittons Nioumoune pour  gagner les îles Blisse et Karone…

Mardi matin: c’est le départ pour les îles Blisse .La pirogue est chargée de tout le matériel et à 9 heures, comme prévu, se met en route suivie par le catamaran sur lequel nous avons presque tous pris place pour un agréable parcours à travers les bolongs. La zone est mal cartographiée par les classiques cartes marines mais la dernière carte du Sénégal par satellite, crée en collaboration avec l’IGN en 2008, est parfaite : elle permet de suivre le parcours avec une précision surprenante.

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Nous sommes à marée descendante et  ressentons quelque appréhension à emprunter ainsi à marée basse l’étroit bolong qui mène jusqu’à Hillol; une seule fois nous talonnerons légèrement, probablement sur une bosse puisque le barreur qui surveillait étroitement le sondeur n’a pas vu venir un banc de sable. Sur sa lancée et sans dommages le voilier franchit ce seuil. Nous défilons devant les grands arbres qui identifient le village de Hillol puis continuons sur le grand bolong devant l’ancien village de Boune déserté par ses habitants; faute d’eau ils ont créé un second village, l’actuel, que nous atteignons après quatre heures un quart de navigation.

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La pirogue est déjà  là et nous venons  mouiller non loin du ponton délabré. L’arrière du voilier se retrouve  très près de la mangrove; on reprendra le mouillage en fin d’après-midi en faisant déplacer par Benjamin et Séraphin la grande pirogue qui occupe en fait la place idéale que nous convoitons et sur laquelle nous venons donc jeter notre ancre

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Une partie de l’équipage est descendue à terre pour s’installer après le repas de midi : Dominique est heureux de nous offrir  la daurade coryphène qu’il a pêchée en arrivant sur Dakar, macérée dans un jus de citron, à la tahitienne. Nos amis sénégalais semblent préférer les préparations traditionnelles avec longues cuissons du poisson…

Moïse et son gérant Hyacinthe sont partis travailler aux champs si bien qu’il faudra attendre leur retour pour qu’Anne et Agnès, Sophie et Philomène, Emma puissent prendre possession d’un lit mis à notre disposition dans ce petit campement tenu par Moïse. Catherine, Hyacinthe Séraphin et Benjamin préfèrent monter leur tente non loin de la case de santé que les femmes s’empressent de nettoyer: l’agent de santé est absent et n’a de surcroît absolument pas prévenu le village de notre arrivée ! Pourtant je lui avais fait personnellement parvenir l’information, voici trois semaines depuis la France par l’intermédiaire de Simon à Zig alors qu’il m’adressait une demande de bourse présentée par cet agent de santé pour effectuer des études d’infirmier. Cette absence et cette carence nous confirment que nous faisons bien de refuser sa candidature, confortés par l’opinion de tous ceux qui ont eu à travailler avec lui. Nous rencontrons Jean le directeur de l’école qui met la grande salle de sa maison à notre disposition pour les repas mais nous n’y prendrons que les petits-déjeuners utilisant toute la largeur du cockpit du catamaran pour le repas du soir. Quant au repas de midi, nous verrons avec les villageois…

Vous trouverez une présentation complète de notre association à la date du 2 octobre dernier sur ce blog.

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